Balthazar #23712

• Date d'entrée en fourrière : septembre 2019
• ♂️ Sexe : Mâle
• 🎂 Âge: 9,5 ans
• 📏 Taille/poids: Moyenne, +/- 15 kg 
• 💖 Caractère : Doux, très peureux, n'a pas confiance en l'humain, se laisse toucher mais n'est pas à l'aise, ne marche pas en laisse
• 📋 Conditions d'adoption : Patience ++, jardin cloturé
• 🐶 Entente chiens : ok
• 🐱 Ententes chats & autres animaux : inconnue 
• 💶 Frais d'adoption : 300€
• ✅ Stérilisé, vacciné, pucé, en ordre de papier pour voyager

Le bel invisible, Balthazar attend. En silence.

Il ne demande rien, car il ne sait même pas que l’on peut demander. Il ne sait pas qu’un humain peut être tendre. Il ne sait pas ce que c’est, une caresse, une voix douce, une main qui rassure. Il ne sait pas ce que c’est, une maison. Un lit. Un prénom murmuré avec amour. Il n’a jamais connu tout cela. Jamais.

Depuis six ans, il survit dans une cage froide d’une fourrière de Roumanie. Six longues années à regarder les mêmes barreaux, à entendre les aboiements, les pleurs, les cris… Six ans d’oubli, de solitude, d’attente sans fin. Il ne sort jamais. Les employés n’ont pas le temps. Ils font ce qu’ils peuvent, mais pour Balthazar, il ne reste que l’ombre. Et le béton.

Il a peur des humains — comment pourrait-il en être autrement ? Mais derrière cette peur, il y a une lueur. Faible, fragile… mais bien là. La lueur d’un possible. D’un espoir. D’un miracle.

Il ne plaît pas. Là-bas, sa couleur le rend invisible. Banal. Comme s'il ne valait rien. Mais il vaut tout. Il mérite qu’on le voie, qu’on l’aime, qu’on lui tende la main. Il mérite une vraie vie. Une chance. Une famille. Ce petit cœur brisé attend. Et chaque jour, il s’efface un peu plus. Jusqu’à quand ?

⚠️ AVERTISSEMENT IMPORTANT ⚠️

Ces chiens n’ont pour la plupart jamais connu la douceur d’un foyer, ni la main bienveillante d’un humain. Ils ont survécu dans des conditions extrêmes : la peur, la faim, le froid, la chaleur, la violence, et pour certains l’abandon. Ils ne sont ni éduqués, ni sociabilisés. Adopter un chien de fourrière roumaine, c’est accepter de partir de zéro, avec très souvent un chien qui ne sait même pas marcher en laisse, qui fuit au moindre bruit, qui refuse le contact. C’est un engagement profond, total, sans garantie de réussite immédiate. C’est être prêt à vivre des mois de doutes, d’impuissance, parfois de découragement.